Universatis
L'Université a pour vocation de générer de la connaissance et de la diffuser. C’est la tâche des enseignants chercheurs qui travaillent dans les laboratoires et au contact des étudiants. Mais un grand rôle est joué par les échanges internationaux. De nombreux étudiants, étonnants voyageurs, se déplacent chaque année pour étudier dans les universités du monde entier, à des milliers de kilomètres de chez eux. De même, des enseignants partent régulièrement vers d’autres pays afin d’y transmettre leur savoir. La connaissance n’a pas de frontière. Ce projet photographique porte un regard sur des étudiants, des enseignants et chercheurs, des personnes provenant de différentes nationalités, qui viennent à l’Université pour se former et s’enrichir intellectuellement. Ils apportent en même temps leur expérience, leur vécu et participent ainsi au rayonnement des universités dans le monde entier. Cette série de portraits a été réalisée dans les universités de Rennes 1 et Rennes 2.
Fiche technique
Nombre de tirages : 25
Format : 90x90cm et 90x130cm
support : Impression sur toile canvas satinée et vernie équipée de 4 œillets pour l'accrochage
Linéaire : 30 m
Valeur d'assurance :9000€
Transport : 2 tubes en PVC
Prix de la location : : 1500€ /semaine ; 3500€ / mois pour l'exposition complète, négociable en fonction de la durée et du nombre de tirages exposés
30 secondes à la plage
30 secondes, c’est le temps pendant lequel, l’obturateur
de l’appareil photo reste ouvert. Le capteur enregistre
ce qui est fixe, les bâtiments, les rochers et
le sable, mais aussi tout ce qui bouge. C’est le temps
pendant lequel un homme parcourt une trentaine
de mètres, un nageur se déplace sur une dizaine de
mètres, les vague déferlent environ 7 fois sur le sable
en lassant de l’écume blanche.
Urbanités
Le réflexe d’un photographe arrivant dans un lieu pour la première fois est bien sûr de photographier ce qui lui semble intéressant. Mais à quoi bon reproduire parfois en moins bien des clichés de cartes postales ou de dépliants touristiques ! La question se pose alors : Que photographier ? et sous quel angle ? pour que la photo devienne intéressante.
Le vieux capitaine
83 ans. Une peau qui a vieilli joliment. De belles mains, sculptées par le temps et le métier de marin. C’est l’occasion pour moi de réaliser un travail photographique sur l’homme ayant accompli l’essentiel de sa vie. L'homme se dévoile peu à peu. D'abord la tête. De son visage, il ne laisse apparaître qu'un oeil derrière le grillage qu'il forme avec ses doigts ...
Transplantation
A l'origine de ce travail photographique, deux voyages et deux visites émouvantes : le musée des esclaves à l'île de Gorée, (Sénégal), et, quelques jours plus tard, le musée de l'immigration à Ellis Island, New York, (USA).
A Gorée, du «matériel humain», prélevé parmi différentes peuplades, attend d'être « transplanté » sur d'autres continents.
A Ellis Island, des volontaires, arrivant d'Europe par millions, espèrent obtenir le droit de s'installer en Amérique.
Dans les deux cas, hommes, femmes et enfants sont triés: seuls les «meilleurs» sont sélectionnés. Les autres, trop âgés ou malades, sont laissés sur leur sol ou refoulés vers leurs pays d'origine.
Attente pour ailleurs
Au moment d'accomplir un voyage, on pense d'abord à son objectif principal, ces moments de rencontre, de visite, de découverte, tous ces instants pour lesquels le voyage a été entrepris et décidé. Ce sont ces périodes d'activité qui seront racontées au retour, feront l’objet de reportage, de compte rendu. Mais, pour parvenir à ce résultat, il faut aussi subir toutes ces périodes d’inactivité obligée. Elles sont nombreuses et longues, surtout lorsqu’on utilise les moyens de transport collectifs.
Des cartes et des territoires
Dans les années 1970, mes parents nous emmenaient en voiture, mes sœurs et moi, l’été en vacances au Portugal. Quatre journées entières de route étaient nécessaires pour rejoindre l’Algarve à partir de Saint-Malo. Il n’y avait que des voies classiques à double sens, et on devait traverser toutes les villes et villages. Tout au long de cette route, les commerces étaient florissants. La vie économique dépendaient largement du trafic routier, qui n’avait pas d’autre choix que d’emprunter la route nationale 137.
Cinquante ans plus tard je retourne photographier cette route qui est devenue une desserte locale...