C'est l'été !
L'obturateur de l'appareil photo reste ouvert pendant plusieurs secondes. Le capteur enregistre ce qui est fixe, les bâtiments, les rochers et le sable, mais aussi tout ce qui bouge. C'est le temps pendant lequel un piéton parcourt 30 m, un nageur se déplace sur une dizaine de mètres, les vague déferlent 7 fois sur le sable en lassant de l'écume blanche.
Au court de l'été 2020, je réalise une centaine de clichés sur les plages, occupées pas les estivants. J'observe les allées et venues, les comportements, les déplacements. Je photographie alors des scènes de plage en choisissant un temps de pose long. Le résultat est particulièrement surprenant. Les infrastructures, le sable, les rochers et les bâtiments sont parfaitement nettes. Les personnes statiques sont visibles mais plus ou moins floues selon les mouvements faits pendant le temps de pose. Les gens qui se déplacent suffisamment rapidement laisse deviner une trace de leur passage, ou bien disparaissent totalement le l'image. La mer, les vagues et l'écume sont totalement lissées. Une foule peut se transformer en une sorte de brouillard humain.
Cette série à fait l'objet d'une publication en janvier 2021 dans la revue Réponses photo
Cette série à fait l'objet d'une publication en janvier 2021 dans la revue Réponses photo